- aponévrose
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• 1541; gr. aponeurôsis♦ Anat. Membrane fibreuse qui enveloppe un muscle, lui sert de moyen d'insertion, ou qui sépare deux muscles contigus de deux plans musculaires. ⇒ fascia. — Adj. APONÉVROTIQUE [ aponevrɔtik ], 1751 .aponévrosen. f. ANAT Membrane fibreuse qui enveloppe les muscles et, par ses prolongements, les fixe sur les os.⇒APONÉVROSE, subst. fém.ANAT. Membrane blanche ou jaunâtre, luisante, très résistante, composée de fibres entrecroisées, servant, soit de terminaison ou d'intersection aux muscles qu'elle fixe aux os, soit d'enveloppe aux muscles qu'elle maintient en place. Aponévrose abdominale, aponévrose d'insertion :• M. Dubois a pris un scalpel, il lui a fait, comme ça, une raie sur tout le ventre, du nombril en bas ... La peau tendue s'est divisée. On a vu les aponévroses bleues, comme chez les lapins qu'on dépiaute.E. et J. DE GONCOURT, Journal, 1864, p. 95.PRONONC. ET ORTH. :[
]. BESCH. 1845 écrit : aponévrose ou aponeurose.
ÉTYMOL. ET HIST. — 1541 (J. CANAPPE, Tables anatomiques, 92 r° ds DELBOULLE, Notes lexicol. ds HUG. : Ces muscles font par leurs aponévroses ou enervations un cercle d'un tendon large finissant au lieu dit iris).Empr. au gr.même sens, GALLIEN, 13, 719 ds BAILLY, u ayant été rendu par v.
STAT. — Fréq. abs. littér. :64.BBG. — BOUILLET 1859. — CHEVALLIER 1970. — Lar. méd. 1970. — LITTRÉ-ROBIN 1865. — Méd. 1966. — Méd. Biol. t. 1 1970. — Mots rares 1965. — NYSTEN 1824. — PRIVAT-FOC. 1870.aponévrose [aponevʀoz] n. f.ÉTYM. 1541; grec aponeurôsis.❖♦ Anat. Membrane fibreuse blanche, très résistante, qui recouvre ou enveloppe les muscles, leur sert de moyen d'insertion, ou qui sépare deux muscles contigus de deux plans musculaires. || Aponévroses des membres, du tronc, du cou, de la tête.1 Les aponévroses des muscles obliques et transversaux.2 (…) la peau (…) nacrée au contact des aponévroses (…)Taine, Philosophie de l'art, V, II, 1.3 (…) déchirement des aponévroses par l'insertion sous les muscles dorsaux de chevilles pointues attachées par des cordes à de lourds fardeaux qu'on essaye de traîner.Claude Lévi-Strauss, Tristes tropiques, p. 28.❖DÉR. Aponévrotique.
Encyclopédie Universelle. 2012.